Depuis les trouvailles récentes au Portugal de documents qui démontrent que des terres d’Amérique du Sud et du Nord étaient déjà connues avant la date officielle de leur découverte (lire la rubrique « La Découverte des Amériques Avant Colom »), et en assemblent ensuite leur analyse avec celle du Traité de Tordesillas (lire la rubrique « Sa Mission »), les experts colombins portugais nie catégoriquement aujourd’hui l’histoire selon laquelle Colom proposa un projet quelconque au Roi du Portugal. Ceci dit, ils défendent l’idée que Christophe Colon parti en Espagne avec la connivence du Roi Portugais raconter cela aux Rois Catholiques et leur proposer "à leur tour" le projet.
En effet, la thèse portugaise a prouvé (et sa saute aux yeux) que Christophe Colon n’est pas aller proposer ses services de bonne foi aux Rois de Castille mais plutôt en tant qu’agent secret au service de Dom Jean II et ayant pour mission d’éloigner les Castillans dans leur recherche du vrait chemin maritime menant vers l’Inde.
Car, si le Roi Dom Jean II s’avait de l’existence de ces terres occidentales, il est fort peu probable, voir impossible, dans un cercle si petit, que Colom (un des meilleurs navigateurs que le Portugal ai jamais produit, ami des plus grands explorateurs Lusitaniens et « spécial ami » de Dom Jean II), n’ai pas été informé ou même participé aux expéditions secretes faites au delà des îles du cap vert, Madère et Açores.
Il est à noter que, contrairement à l’opinion générale, la Découverte de l’Amérique n’a eut absolument aucun intérêt et répercutions dans le Monde de l’époque. Ceci et si vrai que Colon est tombé dans la disgrâce car il n’a pas réussi à découvrir le chemin maritime menant aux Indes (si convoitée par les deux royaumes ibériques), et pour ce qui est du nouveau continent, celui-ci tombera dans « l’oubli » durant plus ou moins deux siècles !
Ce qui changeât le Monde ce fut bien l’arrivée de Vasco da Gama en Inde. Le fameux historien anglais Arnold Toynbee divise d’ailleurs l’Histoire en deux périodes : « Le Monde avant et après Vasco da Gama ». En effet, avec l’arrivé de Vasco de Gama en Asie et en Orient, les mentalités et coutumes du Monde entier vont changer complètement. Il s’agit de la première Mondialisation de l’Histoire.
Mais lisons ce que le chroniqueur Las Casas écrivit à ce propos : «Il (Cristóbal Colon) parlait des terres qu'il allait découvrir comme s'il les avait déjà visités… Ce dont je n'en doute pas beaucoup, personnellement…»
Et l’extrait de la lettre du géographe Toscanelli envoyé à l’Amiral daté du 25 juin 1474 (et en langue latine): «A partir de la vile de Lisbonne (…) à 6500 milles ce trouve la province de Mango (Chine Australe), voisine de la vile Catayo (sité par Marco Polo) et des Antilles que vous (Portugais) nommez Sept Cités, desquelles nous recevons des nouvelles (…)»
Notons également que, selon l'Amiral et son fils Fernando Colón, les indigènes de la Guadeloupe n’avaient aucune connaissance de l’existence du fer. Et cependant,: « (...) en visitant leurs huttes ont a trouvé une poile à frire en fer avec un manche en bois!». Et il (Fernado Colón) ajoute que ce fut la découverte la plus extra-ordinaire de tout le voyage.
Mais pour en revenir à cette histoire de projet présenté au Roi du Portugal, elle se situe dans un petit paragraphe que Fernando Colón aurait écrit dans son « Historia del Almirante » (avec des ajouts de l’italien Baliano Fornari – lire la rubrique : Colombo au "Portugal"). Et elle contient, ni une, ni deux mais trois erreurs indiscutables.
Voici ce qu’elle nous raconte :
« (…) L’Amiral (…) a pensé aller par l’Océan occidental à la recherche des terres citées (l’Inde), mais sachant qu’une telle entreprise ne pouvait être supportée que par l’aide d’un prince, il proposa son projet au Roi du Portugal.
Ce dernier l’écouta avec beaucoup d’intérêt, mais il n’a pas accepté d’appuyer le projet car D. Jean II avait déjà beaucoup de travail et dépenses avec les voyages en Afrique, ne pouvant pas dépasser le Cape de Bonne Espérance (…) Ceci dit le roi, sans rien dire à Colom, va tout de même envoyer secrètement une caravelle pour réaliser ce que l’Amiral lui proposât (…). Mais comme ses navigateurs (les amiraux portugais) n’avaient pas la compétence de l’Amiral ("Génois"), revinrent "bredouilles" après avoir navigué plusieurs jours au delà du Cap Vert (…) ».
La première erreur c’est la référence au Cap de Bonne Espérance. Au moment du refus de D. Juan II, il fallait attendre encore 4 ANS pour l’expédition de Bartholomé Dias.
La deuxième erreur c’est l’information que D. Jean II envoyât secrètement des explorateurs à l’archipel du cap vert pour réaliser la proposition de Colom. Il existe des preuves irréfutables qui montrent que de telles expéditions avaient déjà débuté au temps d’Henry le Navigateur et après la découverte des archipels atlantiques, les recherches de terres occidentales se poursuivaient sous le règne de Dom Afonso V.
Les prédécesseurs de Colom furent, entre autres, João Vaz Corte Real et Álvaro Martins Homem dans les années 70 du XV siècle.
Enfin, la troisième erreur c’est Colom avoir considéré les navigateurs portugais moins connaisseurs de la science maritime que lui-même. Il est de la connaissance de tout le monde que l’Amiral à tout appris avec ceux-ci.
Ces fabulations sont certainement de la plume de l’idiot Baliano Fornari et non pas de Fernando Colón.
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